26 septembre 2025

L’hôtel aux mille étoiles

Un spectacle théâtral qui vise à donner à voir et à entendre la parole et les parcours des personnes privées de domicile : l’hôtel aux mille étoiles.

L’abej SOLIDARITÉ, à l’occasion de son quarantième anniversaire, souhaite donner à entendre et à voir les parcours et les paroles des personnes qui, bien souvent, restent inaudibles et invisibles. Nous qui sommes proches d’elles au quotidien, nous savons qu’elles ont des choses importantes à nous dire et que leurs cris, fut-ce-t-ils dérangeants, manquent à notre société. Pour cela, Christine Simon, amie et partenaire de l’abej SOLIDARITÉ, a recueilli depuis plus de 18 mois les récits, les paroles des personnes, via des rencontres/interviews individuelles dans nos différents lieux d’accueil. Elle a également animé différents ateliers d’écriture.

Ils et elles ont été 98, qui, d’une façon ou d’une autre, nous ont livré juste quelques mots : petites étincelles parfois poétiques `ou beaucoup plus, se livrant à coeur ouvert.

Sans jamais modifier leurs paroles, Christine, accompagné de Vincent Goethals à la mise en scène, a tenté d’y discerner les thèmes, préoccupations, souvenirs, désirs, qui semblaient communs et pourtant toujours singuliers. Nous avons là un «matériau brut » que nous désirons respecter, mettre en valeur et partager sous la forme d’un spectacle de théâtral.


Un carton comme seul refuge lorsque l’on se retrouve privé de logement et que l’on dort dans la rue à même le bitume été comme hiver.
Un carton pour s’isoler du froid et sur lequel reste une empreinte indélébile de son occupant d’un jour, d’une semaine, d’une vie entière.
Un carton qui devient support d’une oeuvre picturale d’un portrait de celui qui a occupé ce lieu et, tout à coup, l’invisible devient visible.
Celui qui se cachait, que l’on cachait se montre enfin pour mieux se dire et exprimer sa vie.
Il devient le centre de l’attention.
Il y a de la diversité dans tous ces portraits car la précarité n’est pas le lot de quelques stéréotypes
même si la rue marque les corps, les visages et les esprits.
Dans la rue, jeunes, vieux, hommes, femmes d’où qu’ils viennent se retrouvent
dans la même galère, à ramer sans cesse pour le jour d ‘après.


Rdv les mercredi 12 novembre à 19h30, jeudi 13 novembre à 14h30 et vendredi 14 novembre à 14h30 et 19h30, à la Maison folie de Wazemmes (70 rue des Sarrazins à Lille).


Pour réserver c’est ici

Il y a de la diversité dans ces portraits car la précarité n’est pas le lot de quelques stéréotypes même si la rue marque les corps, les visages et les esprits.

Découvrez les coulisses des répétitions

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