14 septembre 2021

Quand logement et soin sont étroitement liés !

Céline et Marie sont infirmières. Elles ont rejoint l’abej SOLIDARITÉ pour faire leur métier autrement ! Elles interviennent auprès des résidents des pensions de famille et du CHRS : quand logement et soin sont étroitement liés !

Depuis quelques mois, Céline a rejoint l’abej SOLIDARITÉ pour faire son métier d’infirmière au sein des pensions de famille. Un métier différent de ce qu’elle avait connu.

Céline avec Ludovic

Voici son témoignage :

Après 25 ans passés en milieu hospitalier, j’avais besoin de retrouver du sens dans mon métier.

Ces premiers mois se sont découpés en plusieurs phases :

  • la nouveauté, la découverte de personnes attachantes ayant un grand besoin de contacts et de réassurance;
  • trouver ma place dans une mission en création, essayer, me tromper, tâtonner pour trouver le bon positionnement ;
  • mais aussi, et peut-être surtout, créer un lien de confiance avec les résidents, en étant partie prenante au maximum aux activités des pensions de famille. Sans cette confiance mutuelle, rien ne pourrait être entrepris sereinement du point de vue médical.

Ma mission, c’est un objectif : le bien-être et la santé des résidents.

Ma priorité, c’est convaincre, organiser et accompagner à la vaccination.

Après ces premiers mois passés au sein de l’équipe, je commence à devenir pour de nombreux résidents leur référente santé ; ils n’hésitent plus à venir me parler, à avoir moins d’appréhension et à vouloir comprendre et prendre en charge leur santé. Les résidents savent qu’une fois par semaine a minima, ils ont une interlocutrice à leur écoute pour les accompagner sur le domaine de leur santé. L’arrivée d’une infirmière au sein de l’équipe vient renforcer pour les résidents l’accompagnement global qui existe.

Témoignage de Pascal


Au CHRS aussi, on a fait appel à une infirmière, c’est Marie qui a rejoint la structure. Pour des raisons budgétaires, elle n’a pu rester que de février à fin août. Sa présence fut précieuse et très appréciée. Nous aimerions pérenniser sa présence, c’est un vrai plus pour nos résidents.

La présence de Marie a permis dès son arrivée d’optimiser le protocole sanitaire mis en place au sein du CHRS et de sensibiliser les personnes de manière ludique et éducative au respect des gestes barrières. Elle a aussi pu procéder à de nombreux tests PCR afin d’éliminer tout risque de propagation du virus pour des personnes présentant des symptômes pouvant s’apparenter à la COVID-19.

Dès que les vaccins ont été disponibles, une double campagne s’est engagée, en lien avec l’ARS, avec d’une part une vaccination sur le CHRS avec le vaccin Astra Zenecca, puis avec le Moderna et d’un autre côté en orientant les personnes vers les centres de vaccination extérieurs.

Grâce à la mobilisation de l’infirmière et à sa présence au quotidien, la confiance qu’elle a su créer chez les personnes accompagnées, ce sont désormais près de 80 % des résidents qui sont vaccinés. Sa présence a été par ailleurs largement bénéfique, aussi bien pour les campagnes de dépistage de la tuberculose, pour la coordination des parcours de soins de nos résidents qui sont tous dans des situations sanitaires compliquées que pour gérer les situations d’urgence ou les rendez-vous médicaux sur l’extérieur.

Marie, elle a fait mes deux vaccins, elle est gentille. Je suis content qu’elle soit là. Je suis favorable, quand on a besoin d’elle, elle est là, faut la garder. Je serais malheureux si elle s’en allait, quand on a une urgence elle est là et puis elle ne s’occupe pas que de moi, elle s’occupe de plein de monde ici. Ah si elle est utile. Je ne veux pas la mettre sur un piédestal, ce que je vous dis c’est véritable et sincère, je pense vraiment qu’il faut la garder. En plus il y a de la reconnaissance de sa part “.

Jacques, résident du CHRS

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