23 mars 2021

Etre en bonne santé : au-delà de l’accompagnement médical et paramédical

À l’abej SOLIDARITÉ, nous avons la conviction que soigner les maladies ne suffit pas : accorder une attention particulière et sincère aux personnes vulnérables, diminuées par une affection et fragilisées par l’exclusion, est le premier pas pour les aider à retrouver l’estime d’elles-mêmes.

SOIGNER : UN FONDEMENT POUR NOTRE ASSOCIATION

Dès l’origine, la mission de soins a été primordiale pour l’abej SOLIDARITÉ, avec la création du centre de santé au sein de l’accueil de jour et l’idée fondatrice que la « bonne santé » est aussi conditionnée par un sentiment de bien-être et un désir de prendre soin de soi.

« Il est question de percevoir des besoins, emmêlés dans l’empreinte culturelle, les symptômes, les addictions, la maladie mentale, et le combat quotidien pour manger, dormir ou rester propre. »
Marie, infirmière au centre de santé

DES LIEUX ADAPTÉS À L’ACCUEIL DES SOINS LONGUE DURÉE

En 2006, la mission « santé » se développe encore avec l’ouverture des Lits Halte Soin Santé (LHSS), puis en 2009 des Lits d’Accueil Médicalisé (LAM) à la résidence des Glycines, destinés à accueillir les personnes qui ont besoin de soins importants et nombreux et qui sont privés de domicile.

« Je suis au chaud, on s’occupe de moi, on me soigne, je mange à ma faim. Il y a même des activités qui sont proposées. Je peux enfin faire une pause. » Hervé, 10 ans de rue

L’ACCOMPAGNEMENT DES MALADIES MENTALES

L’action du pôle santé s’enrichit en 2014, en intégrant le handicap psychique dans le sceptre de ses interventions. Voient ainsi le jour le Foyer d’Accueil Médicalisé (FAM), la Résidence Accueil et le SAMSAH (Service d’Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés).

DES SOINS INFIRMIERS À DOMICILE

Accompagner dans la durée les personnes en situation de précarité là où elles vivent, c’est la mission du SSIAD précarité (Services de Soins Infirmiers À Domicile), qui propose des soins infirmiers et d’hygiène dans les centres d’hébergement, les lieux de vie ou les camps, partout sur la Métropole.

« Ce stage à l’abej SOLIDARITÉ m’a rappelé toutes les valeurs du métier de soignant. Je ne regarderai plus de la même manière tous ces personnes démunies que j’avais l’habitude de croiser. »
Sofiane, étudiant infirmier

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